Dans cet article on vous dévoile l’histoire de la coiffure de l’antiquité jusqu’à nos jours.
L’histoire de la coiffure au fil des époques
Lucy, notre plus lointain ancêtre connu, avait des pellicules et les cheveux en pétard mais surtout pas un seul rendez-vous pris chez le coiffeur. Les chercheurs sont formels, Lucy aimait les faux cils mais ne faisait que peu d’efforts capillaires. On peut en dire de même de l’homme préhistorique qui certes coupait ses cheveux avec des pierres aiguisées et utilisait des mixtures, mais uniquement dans un but pratique afin de ne pas être gêné dans ses tâches quotidiennes. Et si Lucy représente aujourd’hui l’un des meilleurs spécimens des origines humaines, les débuts de l’histoire de la coiffure se font bien plus tard.
Sur le territoire français, la Dame de Brassempouy, petite statuette datée de 23 000 ans av. J.C. atteste avec sa chevelure tressée de l’existence d’un rôle esthétique déjà à cette époque. C’est l’un des premiers signes de coiffure avec la figurine de la Vénus de Willendorf, datant pour sa part de 20 000 ans av J.C. Ces exemples sont malgré tout rares car très peu d’objets aussi vieux sont parvenus jusqu’à nous. Sautons donc quelques millénaires plus tard avec la civilisation antique égyptienne. Grâce à l’écriture qui avait alors déjà fait son apparition nous disposons d’un peu plus d’informations sur les pratiques capillaires à cette période de l’histoire. Il semble ainsi que les enfants étaient le plus souvent rasés, filles comme garçons, à l’exception d’une mèche de cheveux sur le côté coiffée en tresse en l’honneur du dieu du Soleil, Horus. En grandissant cette tresse enfantine était alors coupée, les hommes se rasant totalement le crâne, les femmes laissant au contraire leurs cheveux pousser. Il semblerait d’ailleurs qu’à cette époque de l’histoire de la coiffure la gente féminine faisait preuve de plus d’originalité que son homologue masculine : cheveux lisses, ondulés ou frisés, coiffés en nattes ou en tresses. Le port d’accessoires en complément de ces coiffures élaborées était aussi de rigueur : diadèmes, peignes, fleurs, et autres bijoux en or et pierres précieuses.
Plus tard dans l’histoire de la coiffure les Grecs préféraient quant à eux les cheveux frisés afin de se distingués de leurs divers voisins considérés comme barbares. Cheveux longs durant l’enfance, plus court en grandissant. Les femmes semblaient afficher des cheveux longs coiffés en arrière grâce à un nœud. Les esclaves hommes avaient le crâne rasé tandis que les servantes femmes arboraient un chignon, coiffure qui leur été réservée. Les teintures avaient déjà fait leur apparition le plus souvent grâce à des pigments colorés sous forme de poudre. Il est aussi intéressant de noter que c’est à cette époque que les coiffures très courtes pour les soldats virent le jour. Alexandre le Grand aurait ainsi demandé à ses armées de se raser afin d’éviter que les ennemis ne puissent pas attraper les soldats du célèbre macédonien par les cheveux. Les Romains conservèrent les habitudes capillaires des Grecs. Les hommes portaient les cheveux courts, sans barbe, les femmes cheveux longs le plus souvent attachés. Seuls certaines prêtresses pouvaient les garder libres. Quelques années plus tard, jusqu’à 500 ans après J.C., on vit apparaitre des coiffures féminines plus sophistiquées avec des tresses ramenées autour de la tête pour les disposer en couronnes. Coiffure que l’on a d’ailleurs récemment vu revenir à la mode comme l’atteste Scarlett Johansson sur le tapis rouge lors de la première d’Avengers.
Les modes commencent alors à s’enchaîner toujours plus vite dans l’histoire de la coiffure au point où la coiffure devient un art à part entière, évoluant au fil des époques et des saisons, passant des tresses aux chignons, des cheveux lisses à ondulés. Certaines femmes commencent même à décolorer leurs cheveux grâce à divers produits naturels contant de l’ammoniac, dont la camomille, afin de les faire paraitre plus blonds. C’est donc l’époque qui marque la fin de l’empire romain qui voit aussi la coiffure évoluer en un réel phénomène de mode, répondant à des critères esthétiques et non plus uniquement pratiques ou dévoués au culte de divers dieux mythologiques.
Si l’on continue à avancer dans l’histoire de la coiffure jusqu’au Moyen-Age les habitudes capillaires deviennent plus austères, les femmes attachants systématiquement leurs cheveux qui s’ils étaient laissés libres feraient mauvaise impression en société. A la Rennaissance la mode est au blond vénitien et ses reflets dorés, obtenu comme le faisaient les Romain grâce à des dérivés naturels de l’ammoniac et à de longues expositions au soleil. La perruque sera ensuite remise au goût de jour par le roi Louis XIII qui fût sujet à une calvitie précoce. Dans le même temps les coiffures féminines sont au volume et à la hauteur, mode à laquelle se plie volontiers Marie-Antoinette grâce à son coiffeur préféré Monsieur Léonard.
Et la coiffure aujourd’hui alors ?
Plus tard dans l’histoire de la coiffure, c’est en France en 1292 qu’on retrouve la première trace écrite de la profession de barbier-coiffeur dans un registre officiel parisien. Cette inscription marqua officiellement le début du métier de coiffeur, un métier qui recense aujourd’hui plus de 95 000 salons professionnels dans l’hexagone, dont le vôtre. Les années et les siècles ont passés et la coiffure est devenu un art à part entière, propre à l’Homme, qui le singularise des bêtes mais aussi des siens dans le but de mieux paraître. Les coupes de cheveux deviennent des marques d’appartenance à des groupes culturels, sociaux, religieux ou politiques. Les tresses égyptiennes, les cheveux frisés des grecs ou les cheveux longs détachés des femmes romaines perdurent dans l’imaginaire collectif encore aujourd’hui. Les styles capillaires n’ont jamais évolué aussi vite et certaines modes des années 90 semblent aujourd’hui complétement ringardes -qui a dit queue-de-rat ?- tandis que des coupes des années 80 reviennent au contraire en force. Ces changements capillaires continuent d’ailleurs d’accélérer et de faire le tour du monde toujours plus vite, partagés sur les réseaux sociaux, promus par célébrités et influenceurs. Alors pour vous tenir au courant des dernières tendances coiffures rejoignez Hello Coiffeur sur Facebook et Instagram ! Nous partagerons avec vous toutes les nouveautés et même des bons plans coiffure !
Mais surtout, pour rester vous aussi à la pointe ou pour porter une coupe popularisée il y a des siècles et pourtant toujours d’actualité comme Scarlett Johansson et sa tresse couronne, prenez rendez-vous chez votre coiffeur préféré grâce à Hello Coiffeur !